Châteauform'

Magaly Gaudin, DRH

Est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ?

Magaly Gaudin : Je suis Magaly Gaudin et j'anime deux équipes :

  • L'équipe des Richesses Humaines qui a en charge le cadre de l'expérience talent, avec tous les sujets autour des contrats, de la paie, du juridique social et de la sécurité au travail ;
  • Et l'équipe Talents et Culture qui a pour enjeu de dénicher des Talents, de révéler nos Talents et d'engager chacun en faisant vivre la culture Châteauform’ et engager l'entreprise en tant que société à mission.

Françoise Allanic : Je suis Françoise Allanic. Je travaille au contrôle de gestion sociale et je suis également en charge de la mission référent handicap.

Est-ce que vous pouvez présenter Châteauform’ ?

MG : Châteauform’ a pour mission d'apporter de la chaleur ajoutée aux entreprises via 70 maisons Châteauform’. Elles sont réparties en France et dans les pays limitrophes.

Nous recevons les entreprises pour leurs séminaires et événements dans nos maisons. Et également cette chaleur ajoutée, elle se diffuse directement au sein des locaux des entreprises, puisque Châteauform’ est également le partenaire des entreprises pour gérer et animer leurs universités d'entreprise, leurs bureaux.

Comment vous avez connu Pidiem ?

MG : Nous avons été démarchés directement par Pidiem. Les valeurs qui nous ont été présentées sont communes aux nôtres quant au soin et l’attention portés à nos Talents. C'est ça qui nous a fait dire « bossons ensemble ». Et d'autre part, très clairement, en fait, sur le sujet spécifique du handicap, on se devait d'avoir une stratégie, un plan d'actions et un plan d'accompagnement pour faire en sorte que le handicap ne soit pas un sujet et que chacun se sente accueilli comme il se doit chez Châteauform’.

Est-ce que vous aviez déjà des choses en place au niveau du handicap ?

MG : Non, il y avait tout à construire.

FA : Oui, il nous fallait l'expérience de Céline Costes, votre consultante, pour avoir les mots, aller auprès de nos Talents, les rassurer sur le sujet du handicap qui était fragile et tabou. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.

Nos Talents sont confiants, ils savent qu'on les accompagne, qu'on est présent dès lors qu'ils rencontrent un souci de santé.

Nous sommes également présents pour leur famille. Le handicap ne s'arrête pas aux Talents Châteauform’ et peut aussi toucher un conjoint, un enfant, et nous les accompagnons également.

Comment s'est passé l'accompagnement de Pidiem ?

FA : Magaly et moi avons organisé un parcours d’environ 3 mois afin que Céline puisse visiter 17 de nos maisons et rencontrer le leader et les Talents afin de les sensibiliser sur le sujet du handicap.

MG : Pour construire une politique handicap qui nous ressemble, il fallait que Céline et Pidiem comprennent le fonctionnement de Châteauform’. Premièrement, dans la compréhension de notre fonctionnement et de nos maisons. Deuxièmement, dans la formation de Françoise pour lui permettre de devenir une référente handicap complètement autonome dans le déploiement de sa mission.

Comment avez-vous formalisé votre engagement sur le sujet du handicap ?

MG : Nous avons rédigé une charte handicap. Elle est assez simple et rapide mais elle représente tangiblement ce que l'on fait et à quoi on croit. Cette charte handicap est connue de tous, mais surtout, Françoise a un gros travail de partenariat avec les couples d'hôtes, les responsables de sites et les responsables de métiers supports pour toujours se remémorer le fait qu'elle est leur partenaire.

FA : J’organise régulièrement des sensibilisations auprès des leaders des maisons pendant lesquelles on reparle de la santé et du handicap. Comment accueillir un talent ? Comment identifier un talent qui aurait besoin de notre aide ? Un aidant ? Qu'est-ce que vous connaissez du mot aidant ? On évoque tous ces sujets.

Françoise, vous êtes devenue référente handicap à la suite d’une formation. Comment s’est passé cette formation ?

FA : Très bien. Au début, j'étais aux côtés de Céline pour l'écouter et comprendre comment elle évoquait le sujet du handicap auprès de nos Talents. Elle m’a également montré la construction du dossier de RQTH (Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) qui est une étape clé dans la gestion du handicap au travail. S’agissant d’un document administratif, il est assez lourd à compléter. Il faut cocher les bonnes cases et ne pas faire d'impair et être formée à ce sujet met permet d’aider au mieux nos talents dans leurs démarches de reconnaissance.

Comment vos collaborateurs ont-ils perçu cette démarche de prise en compte du handicap ?

FA : Ça a été bien perçu. Il y avait les Talents qui se trouvaient en situation de handicap et qui n'osaient pas en parler, de peur d'être jugés, stigmatisés ou mis à l'écart. Et puis, nous avions évidemment des Talents qui ne savait pas du tout qu'il pouvait être en situation de handicap.

Aujourd'hui, le handicap est un sujet dont on parle facilement.

Avez-vous eu des remises de RQTH ?

FA :  Oui, nous avons dû avoir 5 retours positifs de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) à la suite du parcours de Céline auprès de 15 de nos maisons.

Quel a été l’impact de Pidiem chez Châteauform’ ?

MG : Pour moi, c'est la notion d'accélération. Pidiem nous a mis le pied à l'étrier et nous a permis d'accélérer.

L’intervention de Pidiem a-t-elle encore un impact sur votre obligation d'emploi de travailleurs handicapés ?

FA :  Oui, bien sûr. Je me rends régulièrement sur les maisons pour sensibiliser les leaders et après, vient une sensibilisation pour les talents.

Il y en a certains qui avaient leur reconnaissance et qui la remettent parce qu'ils se sentent en sécurité. Il n'y a plus de stigmatisation ou de peur de ne pas évoluer.

Nous avons aujourd'hui, chez Châteauform’, des leaders qui eux-mêmes sont en situation de handicap et ne craignent pas de dire qu'ils ont un souci de santé. Ils ont leur RQTH et ce n'est pas pour ça qu'ils ne sont pas mobiles, qu'ils ne vont pas vers d'autres missions. Il y a de belles passerelles chez Châteauform’. Ce n'est pas le statut que nous regardons, ce sont vraiment les compétences et l'envie du Talent d'évoluer et de grandir.

Qu'est diriez-vous aux entreprises qui hésitent à faire appel à Pidiem ?

FA :  S'ils ont cette réticence, c'est parce qu'ils n'ont peut-être pas envie, une sincère envie d'inclure au sein de leur entreprise le handicap. C'est bien dommage parce que la diversité fait la richesse d’une entreprise. On apprend de soi-même en travaillant avec une personne en situation de handicap.

MG : J'ajoute un autre prisme, qui est qu'on ne sait pas qu'on ne connaît pas assez ce sujet. Pidiem nous permet de savoir qu'on ne sait pas. Accompagner un Talent en situation de handicap, ça s'apprend, ce n’est pas inné. Et Pidiem nous apprend à faire.

Contrairement à des cabinets de conseil qui ont plutôt intérêt à continuer à nous conseiller, l’objectif de Pidiem est de nous rendre autonomes.

Oui, l'accompagnement de Pidiem a un coût mais il permet ensuite d'être complètement autonome. C'est un bon retour sur investissement. C'est vraiment valorisant.

Pour finir, quels seraient les trois mots pour décrire Pidiem ?

FA :  À l'écoute, accompagnateur et authenticité.

MG : J'ajouterais sincère. C'est toute la sincérité de la démarche qui fait que nous, on est rentrés dedans.

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